Les membres de l’AICT sont essentiellement des associations nationales de critiques de théâtre, que l’on appelle alors des «sections». Une section doit avoir un minimum de dix membres (ou cinq dans un pays de moins d’un million d’habitants). Il peut y avoir plus d’une association de critiques affiliés à l’AICT dans un même pays, mais elles devront alors se partager un seul vote aux congrès. Il est aussi possible de constituer une «section régionale», c’est-à-dire, un groupe de critiques de pays voisins, et il peut y avoir plus d’une section par pays.
Pour qu’une association de critiques de théâtre soit reconnue comme section de l’AICT, son responsable doit envoyer une lettre d’intention au secrétaire général avec une liste des membres actifs. La demande doit ensuite être approuvée par le Comité exécutif.
Votre carte de l’AICT est précieuse!
Chers collègues,
Vous avez maintenant dû recevoir votre carte de membre de votre section nationale, ou directement de l’AICT si vous adhérez à titre individuel. Ce document, qui est une carte de presse, donne droit dans plusieurs pays à des avantages tangibles. Il permet l’entrée gratuite dans un grand nombre de théâtres, de musées, de foires et de salons, comme par exemple les Salons du Livre, dans les grandes salles d’exposition ou les monuments historiques. Parfois, on vous accordera un tarif réduit au lieu de l’entrée gratuite. S’ils ne s’en servent pas dans leur pays d’origine, où ils sont connus, plusieurs membres de l’AICT n’hésitent pas à l’utiliser régulièrement lorsqu’ils sont en voyage. Cette carte atteste que vous êtes un critique de théâtre expérimenté, membre d’une association internationale affiliée à l’UNESCO. Portez-la donc toujours sur vous, pensez à vous en servir et ne manquez pas d’y faire honneur.
Les membres de l’AICT sont essentiellement des associations nationales de critiques de théâtre, que l’on appelle alors des sections. Une section doit avoir un minimum de dix membres (ou cinq dans un pays de moins d’un million d’habitants). Il peut y avoir plus d’une association de critiques affiliés à l’AICT dans un même pays, mais elles devront alors se partager un seul vote aux congrès. Il est aussi possible de constituer une section régionale, c’est-à-dire, un groupe de critiques de pays voisins, et il peut y avoir plus d’une section par pays.
Pour qu’une association de critiques de théâtre soit reconnue comme section de l’AICT, son responsable doit envoyer une lettre d’intention au secrétaire général avec une liste des membres actifs. La demande doit ensuite être approuvée par le Comité exécutif. Les tarifs annuels pour l’adhésion d’une section sont les suivants:
5-20 membres: 100 euros
21-50 membres: 160 euros
51-100 membres: 200 euros
101-200 membres: 275 euros
201 membres et plus: 310 euros
Un critique peut également adhérer à l’AICT comme membre individuel, mais seulement s’il n’y a pas de section nationale dans son pays. Le tarif est alors de 50 euros par année. L’adhésion comme membre associé (sans carte de presse) demeure à 30 euros.
Pour plus d’information sur les avantages de l’adhésion à l’AICT et sur la vie de l’association, prière de consulter le Règlement général, qui se trouve à l’onglet Statuts.
STATUTS de l’Association adoptés par l’Assemblée générale extraordinaire de Montevideo le 21 mars 1994. Copie : Nov. 1999 (Mises à jour : Turin, le 10 mars 2006, Belgrade, le 29 septembre 2016, Saint-Pétersbourg, le 15 novembre 2018.)
1. L’Association internationale des critiques de théâtre (AICT) est une organisation non gouvernementale bénéficiant du statut B de l’UNESCO.
2. L’AICT a pour objet de rassembler les critiques de théâtre, afin de promouvoir la coopération internationale.
3. Ses buts principaux sont de développer la critique de théâtre comme discipline et de contribuer au développement de ses bases méthodologiques ; de veiller aux intérêts moraux et professionnels des critiques de théâtre et de défendre et renforcer leurs droits ; de contribuer à la reconnaissance et à la compréhension réciproque entre les cultures en encourageant les rencontres internationales et les échanges dans le domaine du théâtre en général.
4. L’Association peut collaborer avec tout autre organisme ayant essentiellement les mêmes objectifs.
5. La durée de l’Association est illimitée. Son siège est fixé à Paris. Le lieu d’implantation du bureau administratif est désigné par le Président et le Secrétaire Général.
6. Ses langues officielles sont le français et l’anglais.
1. L’AICT se compose d’associations (et de leurs membres), de membres individuels, de membres d’honneur et de membres bienfaiteurs.
2. Les associations sont nationales ou régionales. Pour être admises dans l’AICT, elles doivent avoir au moins dix membres. Elles établissent leurs propres règlements selon les lois et usages de leur pays ou région respectifs, sous réserve de demeurer en accord avec les statuts de l’AICT.
a. Une association nationale est soit une association reconnue de critiques de théâtre d’un pays, ou les critiques de théâtre faisant partie d’une association nationale regroupant des critiques de plusieurs disciplines. Si un pays possède deux ou plusieurs associations de critiques de théâtre différentes ou concurrentes qui désirent adhérer à l’AICT, elles peuvent conjointement en faire la demande à l’Association qui les considérera, de facto, comme une association nationale. Une association nationale agréée comme membre est dénommée «Section nationale» de l’AICT. Les associations estimant que leur section nationale déjà agréée ne les représente pas peuvent faire appel de cet agrément.
b. Une association régionale est composée de critiques de théâtre de deux ou plusieurs pays qui n’ont pas d’association nationale. Un pays ayant au moins dix critiques de théâtre devrait former sa propre section nationale plutôt que de faire partie d’une association régionale.
3.
a. Les citoyens d’un pays sans association nationale peuvent devenir membres de
l’AICT à titre individuel. Les candidats doivent prouver qu’ils ont une activité continue dans un des domaines suivants : la presse quotidienne ou périodique, la radio ou la télévision (cela depuis au moins trois ans) en tant que critique de théâtre, ou en publiant des travaux historiques, esthétiques, sociologiques ou critiques sur le théâtre.
b. L’Association peut, à sa discrétion, admettre des membres d’autres organisations
internationales de théâtre au titre de membres associés. Ils seraient reçus comme membres selon les mêmes critères que les membres individuels et auront les mêmes droits qu’eux, mais ne recevront pas de carte de presse de l’AICT.
4. Le Comité Exécutif doit approuver toute nouvelle adhésion d’association ou de membre individuel. Chaque membre est tenu d’acquitter la cotisation annuelle établie par l’Assemblée générale. La qualité de membre se perd en cas de démission, de non paiement des cotisations, ou de radiation prononcée pour motifs graves par un vote majoritaire de l’Assemblée générale.
5. Les personnes ou les organismes constitués contribuant matériellement à l’AICT peuvent devenir membres bienfaiteurs. Ils sont élus par l’Assemblée générale.
6. Les personnalités éminentes qui ont apporté une assistance à l’AICT au niveau international ou qui se sont distinguées au service du théâtre peuvent devenir membre d’honneur. Elles sont élues par l’Assemblée générale. De plus, sur proposition du Comité Exécutif, l’Assemblée générale peut conférer aux membres de toutes catégories tout titre honorifique qu’elle choisirait.
1. L’Assemblée générale se compose des délégués des associations. Chacune d’entre elles a droit à deux délégués au maximum ; les associations membres du Comité Exécutif ont alors un délégué supplémentaire. La désignation des personnes déléguées est laissée à chaque association. Le quorum est atteint par la présence de la moitié des associations reconnues. Les membres du Bureau de l’AICT et les membres d’honneur au titre de leurs responsabilités passées dans l’Association sont des délégués individuels sans droit de vote. Il en est de même pour les membres individuels, les autres membres d’honneur et les membres bienfaiteurs.
2. L’Assemblée générale se réunit tous les deux ans à une date et en un lieu déterminés par le Comité Exécutif. À la demande de la majorité des associations, l’Assemblée générale peut être convoquée en session extraordinaire. La notification de la convocation à une Assemblée générale doit être faite au minimum deux mois avant la date fixée.
3. L’Assemblée générale élit le Président et le Secrétaire Général, ainsi que dix associations pour former le Comité Exécutif.
Seules seront considérées les candidatures parvenues au Secrétaire Général et diffusées par lui au plus tard 10 jours avant l’Assemblée générale. Elles doivent motiver les raisons de la candidature en un paragraphe, dans au moins une des deux langues officielles de l’Association. (2016)
Le Président et le Secrétaire Général doivent être membres d’associations reconnues, lesquelles ne sont pas obligatoirement représentées par leur président.
4. L’Assemblée générale entend l’allocution du Président, le rapport moral du Secrétaire Général et le rapport financier du Trésorier Général, ainsi que le compte rendu des commissaires aux comptes. Ces rapports sont mis en discussion par l’Assemblée générale, laquelle approuve les comptes de l’exercice clos ainsi que le budget prévisionnel de l’exercice suivant ; elle désigne les commissaires aux comptes, élit les membres d’honneur et les membres bienfaiteurs et délibère sur toutes les questions présentées par le Comité Exécutif. L’ordre du jour doit être soumis aux associations deux mois avant chaque Assemblée générale.
5. Seuls les délégués des associations à jour de cotisation peuvent voter. Chaque association dispose d’une voix. Les décisions sont prises à la majorité absolue des votants. La majorité relative est admise après le troisième tour de scrutin. Les élections se font à bulletin secret. Les amendements aux Statuts de l’Association requièrent la majorité des deux tiers en Assemblée générale extraordinaire.
6. Les langues officielles de l’Assemblée générale sont le français, l’anglais et la langue du pays d’accueil.
1. L’AICT est administrée par le Comité Exécutif composé de dix associations élues par chaque Assemblée générale. Chacune d’entre elles désigne son délégué officiel au Comité Exécutif en accord avec ses règlements intérieurs. Bien que l’assiduité des délégués soit préférable, un représentant doit être désigné le cas échéant pour que chaque siège soit occupé. Un substitut ne peut venir que de la Section qu’il ou elle représente. (2018) Les membres d’honneur peuvent participer aux travaux du Comité Exécutif, sans droit de vote.
a. Pour être élue au Comité Exécutif, une association doit être membre de l’AICT depuis au moins la précédente Assemblée générale. Si une association est considérée comme ayant abandonné son siège au Comité Exécutif, ou si elle déclare son incapacité à tenir cette fonction ou quitte l’AICT, le Comité Exécutif procède au choix d’une autre association pour la remplacer, en tenant compte du vote de la précédente Assemblée générale.
b. Le Comité Exécutif traite de toutes les questions concernant l’organisation, l’administration et la conduite de l’AICT. Il accepte les associations et les membres individuels. Il peut désigner toute personne de son choix pour se faire assister.
c. Le Comité Exécutif se réunit au moins deux fois par an et également lorsqu’il est convoqué par le Président ou à la requête de la moitié de ses membres.
d. Le vote par procuration n’est pas admis aux réunions du Comité Exécutif. Le quorum se compose de la moitié des membres. Les décisions doivent être prises à la majorité absolue des votants. Le Président vote uniquement pour départager les votes donnant une parité des voix.
e. Le Comité Exécutif élit les Vice Présidents de l’AICT parmi ses membres. Il élit le Trésorier Général et peut élire des adjoints au Secrétaire Général et au Trésorier Général, de même que tout autre membre du Bureau, adjoint ou associé de son choix ; tous ceux ci peuvent participer aux réunions du Comité Exécutif, mais sans droit de vote.
2. Le Président est élu par l’Assemblée générale. Il ne peut être réélu pour plus de deux mandats supplémentaires. Il représente l’AICT dans tous les actes de la vie civile et judiciaire. Il convoque et préside les réunions de l’Assemblée générale et du Comité Exécutif. Il peut s’adresser à l’Assemblée quant aux orientations générales de l’Association. Il est responsable des dépenses de l’AICT. Il peut désigner un des Vice Présidents pour le suppléer temporairement.
a. Si le Président est incapable de remplir ses fonctions, le Secrétaire Général peut le remplacer jusqu’à la réunion suivante du Comité Exécutif. À cette réunion, l’incapacité du Président ayant été confirmée par un vote à la majorité des deux tiers, le Comité Exécutif élit l’un des Vice Présidents au poste de Président jusqu’à l’Assemblée générale suivante.
3. Le Secrétaire Général est élu par l’Assemblée générale. Il met en œuvre les décisions prises par l’Assemblée générale et le Comité Exécutif et présente à chaque Assemblée générale le rapport moral de l’AICT. Si nécessaire, il peut remplacer le Président dans les actes de la vie civile et judiciaire. Il établit les comptes rendus des réunions de l’Assemblée générale et du Comité Exécutif, les soumet à l’approbation du Comité Exécutif et les communique selon ce qui a été déterminé.
a. Si le Secrétaire Général est incapable de remplir ses fonctions, il peut être remplacé par un vote du Comité Exécutif jusqu’à l’Assemblée générale suivante.
4. Le Trésorier Général est élu par le Comité Exécutif. Il gère les biens de l’AICT et tient les comptes et les livres. À chaque Assemblée générale, il présente le rapport financier de la période précédente et le budget prévisionnel de la période suivante. Il peut être assisté par tout autre membre du Bureau désigné par le Comité Exécutif.
5. Les comptes de l’AICT sont contrôlés par deux commissaires aux comptes désignés par chaque Assemblée générale et rééligibles. Ces commissaires contrôlent les livres et les autres documents justificatifs et présentent leur rapport à l’Assemblée générale, faisant toutes propositions qu’ils considèrent utiles pour les meilleurs intérêts de l’AICT.
6. Le Bureau du Comité Exécutif est composé du Président, du Secrétaire Général, du Trésorier Général et de leurs adjoints désignés. Le Bureau peut se réunir chaque fois que le Président ou le Secrétaire Général le décide. Entre les réunions du Comité Exécutif, c’est le Bureau qui gère l’AICT.
7. Les membres du Comité Exécutif et du Bureau ne reçoivent aucune rémunération de l’AICT pour leurs fonctions.
1. L’AICT tient une Assemblée générale tous les deux ans.
2. Elle peut prendre la responsabilité de congrès, symposiums, séminaires, projets de recherche, publications et toute autre activité ayant pour objet l’étude d’un thème ou le développement des connaissances dans le domaine de la critique de théâtre et du théâtre en général.
3. Elle est habilitée à créer des groupes d’étude temporaires ou permanents. Elle peut entreprendre des recherches ou toute autre étude à la demande d’une autre organisation nationale ou internationale.
Les ressources financières de l’AICT sont constituées par :
1. Les cotisations, qui sont réglées directement au Trésorier Général et fixées par l’Assemblée générale. Dans des circonstances inhabituelles, telles que, ceci n’étant pas limitatif, la réunion de plusieurs associations dans une association nationale de facto, le Comité Exécutif peut déterminer les cotisations.
2. Toutes ressources que l’AICT peut obtenir à travers des activités exceptionnelles. Ces activités doivent être approuvées par le Président qui en est responsable devant le Comité Exécutif.
3. Des subventions, sujettes à l’approbation du Comité Exécutif, pour lesquelles ceux qui en sont responsables en rendent compte.
1. Les détails du fonctionnement et tous les sujets non spécifiés dans ces Statuts sont de la responsabilité du Comité Exécutif.
Article VIII : Statuts de l’Association
1. Ces statuts seront applicables aussitôt qu’ils auront été adoptés par les deux tiers des suffrages à l’Assemblée générale.
2. Ces Statuts peuvent être amendés par une proposition présentée soit par l’Assemblée générale soit par le Comité Exécutif, adressée aux associations deux mois avant l’Assemblée générale et approuvée par les deux tiers des suffrages de l’Assemblée générale extraordinaire convoquée à cet effet.
La dissolution de l’AICT doit être prononcée par un vote des trois quarts des associations. Les fonds restants provenant des contributions seront redistribués selon leur provenance et les autres biens remis à l’UNESCO.
*** FIN ***
Le théâtre est l’un des arts du spectacle où l’interaction est la plus importante. En tant que spectateurs privilégiés, les critiques de théâtre partagent avec le public et les interprètes un même temps et un même espace, les mêmes stimuli individuels et collectifs, les mêmes expériences immédiates et à long terme. À titre de commentateurs du théâtre, nous cherchons chacun une manière personnelle de mettre en rapport ces interactions pour en faire un cadre de réflexion et une partie essentielle de l’interprétation et de la signification de la représentation théâtrale. En conséquence, l’Association internationale des critiques de théâtre demande à ses membres dans le monde entier d’accepter, comme point de départ, les lignes de conduite professionnelles réunies dans ce document.
1. Que ce soit en écrivant et en réfléchissant dans les médias, ou en tant que chercheurs liés d’une façon ou d’une autre au discours académique, les critiques de théâtre devraient toujours être conscients des normes professionnelles de leur pratique, respecter la liberté artistique et intellectuelle, et écrire dans ce qu’ils estiment être les meilleurs intérêts de l’art du théâtre.
2. Les critiques de théâtre devraient reconnaître que leur propre expérience, leur imagination et leurs connaissances sont souvent limitées, et donc être ouverts aux nouvelles idées, aux nouvelles formes et pratiques, ainsi qu’aux nouveaux styles.
3. Les critiques de théâtre devraient s’exprimer avec honnêteté et pertinence, en respectant la dignité personnelle des artistes dont ils traitent.
4. Les critiques de théâtre devraient être ouverts d’esprit : le cas échéant, la divulgation de leurs préjugés – artistiques autant que personnels – fait partie de leur travail.
5. Les critiques de théâtre devraient avoir comme objectif, entre autres, d’inciter la réflexion sur l’œuvre.
6. Les critiques de théâtre devraient voir à arriver au théâtre dans le meilleur état physiologique et psychologique, et demeurer vigilants jusqu’à la fin de la représentation.
7. Les critiques de théâtre devraient tenter de décrire, d’analyser et d’évaluer l’œuvre de façon aussi précise et spécifique que possible, en soutenant leurs commentaires par des exemples concrets.
8. Les critiques de théâtre devraient faire tout en leur pouvoir pour éviter toute pression et tout contrôle venant de l’extérieur, notamment des faveurs personnelles et une incitation financière.
9. Les critiques de théâtre devraient faire tout en leur pouvoir pour éviter les situations pouvant les placer en conflit d’intérêt ou être perçues comme telles, en renonçant à traiter d’un spectacle avec lequel ils ont des liens personnels, ou à faire partie de jurys avec lesquels ils ont des rapports personnels.
10. Les critiques de théâtre ne devraient rien faire qui puisse nuire à leur profession ou à leur pratique, à leur intégrité personnelle ou à celle de l’art du théâtre.
(AICT – version février 2010)